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12 mars 2016 6 12 /03 /mars /2016 23:07

D'abord à l'usage de ses adhérent-e-s mais aussi de toute personne volontaire, le Parti de Gauche propose un kit militant, à télécharger ici, pour comprendre la contre réforme du code du travail et agir pour exiger son retrait.

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5 mars 2016 6 05 /03 /mars /2016 22:49

Comme souvent, la mobilisation contre un projet de loi, une soi-disante "réforme pour que ça aille mieux", devient l'expression d'un malaise plus large et profond qui dépasse le cadre d'application de la loi ou de la "réforme". Nous sommes en plein dedans avec le projet de loi El Khomri de réforme du Code du Travail. Au delà du rejet des dispositions propres au Code du Travail, c'est tout le malaise au travail qui s'exprime dans la mobilisation inédite contre le projet gouvernemental : les conditions de travail quand bien même on en ai un, la précarité quand le revenu du travail ne permet pas de vivre décemment, le chômage.

On peut déjà se réjouir d'une mobilisation qui ne faiblit pas sur internet : la pétition en ligne Loi travail, non merci ! a fait l'évènement hier soir en étant la première en France à atteindre le million de signataires.

Pour autant, l'objectif d'obtenir le retrait pur et simple du projet de loi n'est pas encore atteint. Il faudra que la mobilisation dans la rue soit à la hauteur de la mobilisation sur internet.

C'est pourquoi le comité Haute-Marne du Parti de Gauche continue de relayer et de soutenir les actions prévues :

- ce mercredi 9 mars : les organisations de jeunesses sont à l'initiative d'une première journée de mobilisation partout en France (voir carte des actions ici) pour exiger le retrait du projet de loi. En Haute-Marne, une initiative collective des étudiants et de syndicats (CGT, FO, FSU, Solidaires), soutenue par des partis politiques (Ensemble !, Parti communiste français, Parti de gauche, EELV) appelle à se rassembler à 17h, place de l'hôtel de ville à Chaumont.

- jeudi 31 mars : les organisations syndicales, avec le soutien d'associations militantes et de partis politiques, préparent une grande journée d'action avec appel à faire grève et à manifester massivement.

En attendant, plusieurs sources permettent d'élever notre niveau d'information en matière de droit du travail et de décrypter le projet de loi :

- le collectif #OnVautMieuxQueCa explique fort bien le droit de grève dans la vidéo ci-dessous.

- l'UGICT CGT expose ici un décryptage sans appel du projet de loi El Khomri.

- l'émission Permis de penser de ce 5 mars sur France Inter, où même deux personnalités modérées sont pousées à critiquer le projet de loi.

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4 mars 2016 5 04 /03 /mars /2016 13:59

Assemblée citoyenne du 26 février à Blumeray

Compte-rendu

Les dix-huit participant-e-s à l'assemblée citoyenne tenue ce 26 février 2016 à Blumeray, village de 115 habitant-e-s du canton de Joinville, constatent qu'au jeu de la mondialisation libérale les grands centres urbains sont gagnants tandis que les autres territoires, campagne et villes petites à moyennes, sont perdants.

Nos territoires ruraux subissent les « mauvais traitements » du libéralisme économique :

  • fermetures des services publics (écoles, postes, gendarmeries, perceptions…)
  • éloignement des grands axes de déplacements (TGV, autoroutes)
  • agriculture productiviste qui supprime des emplois et dégrade les sols et l'environnement
  • casse de l'emploi par des plans sociaux ou fermetures d'entreprises : Eurofence à Doulevant-le-Château, GHM à Wassy, etc
  • abandon progressif de la péréquation nationale entre collectivités locales « riches » et « pauvres » par la baisse des dotations aux communes.

En conséquence, les habitant-e-s sont confronté-e-s à l'isolement et au déclassement géographique et humain. Ces zones d’isolement et de déclassement coïncident avec celles où le vote en faveur de l’extrême droite progresse fortement.

L'assemblée estime que la maîtrise du territoire est un enjeu majeur pour assurer l'avenir des villages et bourgs de campagne (accès à l'eau potable, production d'énergie, moyens et voies de déplacement, emplois de proximité...), et que cette maîtrise doit tenir compte des nécessités écologiques.

Pour cela les habitants-e-s ont besoin d'outils et de moyens. L'assemblée a concentré ses échanges sur le premier outil dont ils-elles doivent disposer : la démocratie.

Les Communautés de communes dont Blumeray est membre ou dont elle est voisine illustrent combien la légitimité de leur pouvoir exécutif est à revoir. Alors que la politique communautaire devrait être celle des communes membres, trop de décisions sont prises par un petit comité autour du Président et imposées aux délégué-e-s communautaires, trop d'informations leur échappent.

D'autre part, l'assemblée déplore l'agrandissement à marche forcée des Communautés de communes et d'agglomérations, des régions, qui éloigne les citoyen-ne-s des centres de décisions et réduit leur capacité d'implication et d'interpellation. Si l'opportunité des communes nouvelles fait débat au sein de l'assemblée, elle déplore quasi unanimement que les créations récentes aient été de la seule décision des élus sans consultation des habitant-e-s, et là aussi à marche forcée.

Pour corriger ce déficit démocratique, l'assemblée émet des préconisations.

Les unes applicables de suite : les citoyen-ne-s ne doivent plus s'en remettre entièrement aux élus mais reprendre leurs responsabilités, en exigeant de l'information, en s'impliquant dans les débats publics autant que possible. Par exemple, le collectif des citoyens du coin a obtenu la participation de François Cornut-Gentille à une réunion publique d'information que le collectif souhaite organiser à l'attention des habitants de la Communauté de communes du Pays du Der sur les conditions de sa fusion avec la Communauté d'agglomérations de St-Dizier, Blaise et Der.

Les autres à inscrire dans la législation à la faveur d'une majorité politique favorable :

  • l'élection des délégué-e-s communautaires au suffrage universel direct.
  • Une part de démocratie directe, à la fois complémentaire et contre pouvoir de la démocratie représentative : référendum d'initiative populaire, révocation des élus en cours de mandat.

L'assemblée n'est pas unanime sur ce point de la démocratie directe. Certain-e-s participante-e-s ne souhaitent pas qu'elle soit instituée et estiment que la démocratie représentative garde toute sa légitimité, ce qui n'exclue pas la nécessité d'en corriger les dérives autocratiques. Par contre l'assemblée estime unanimement que le fonctionnement démocratique, qu'il soit représentatif ou direct, exige une élévation générale du niveau d'information des citoyen-ne-s.

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J'adhère au PG

Créé en 2009, le Parti de Gauche a pour projet l'écosocialisme. Partant du constat que l'humanité est confrontée à des inégalités insoutenables et à la mise en péril de la biosphère, l'écosocialisme pose comme principe du progrès humain de lier les exigences sociales et écologiques, en s'appuyant sur une refondation démocratique.

le partage des richesses
le plein emploi
la reprise en main de l'économie par la politique
la planification écologique
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pour l'avenir en commun

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